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A la santé des Villes européennes du vin 2024… et des caves suisses

Les caves ouvertes ont lieu, comme chaque printemps, à travers les six régions viticoles suisses. En Valais, de Vionnaz à Naters, 230 domaines accueilleront les amateurs durant le long week-end de l’Ascension, du 9 au 11 mai. Le numéro du 1er de l’édition en français de Hôtellerie & Gastronomie Hebdo pourrait bien devenir «collector»: sauf surprise, c’est la dernière fois que j’en ferai la une, avec l’amorce d’un reportage sur l’œnotourisme en Valais, et, à l’intérieur, un papier sur le vignoble de l’Alto Piemonte, annonçant le salon des vins au Castello de Novara, du 11 au 13 mai, juste avant un reportage sur l’appellation Boca, qui doit sa renaissance au Grison Christoph Künzli (à venir). Une bonne occasion de passer le Simplon après les caves ouvertes du Valais… Et avant celles du Vully (dès le 17 mai au soir), dont les vins sont présents sur la table du Pérolles, à Fribourg, et les caves vaudoises de la Pentecôte, la semaine suivante, les 18 et 19 mai.

Pourquoi parler de Novare, la capitale du gorgonzola? En cette année, je me suis rapproché des villes européennes du vin 2024! L’occasion de découvrir une région viticole méconnue que j’apprécie plus que jamais. Et qui recouvre aussi l’aile est du Piémont, celle du timorasso de Derthona, le futur «Barolo Bianco».

Et je viens de passer en automne 2023 un cap: 50 ans de journalisme professionnel à plein temps, à peu près pour moitié en salarié, dont la moitié à des postes à responsabilités, et l’autre moitié en journaliste libre.

Sur ce site, j’interviendrai encore ponctuellement en fonction de mes envies, sur des sujets comme celui des vignerons (et des caves) vaudois qui rechignent à modifier leur système d’AOC et font un blocage sur la notion de coupage. Enfin, plutôt que de vanter les mérites d’un assemblage rouge sucraillon, les Vaudois auraient tout intérêt à «sauver le soldat Gamay»…Et puis, 2023 sera peut-être la plus petite vendange jamais récoltée sur la planète vin, alors qu’en Suisse, la consommation globale de vin diminue inexorablement (comme ailleurs en Europe!). Bientôt, l’analyse des chiffres suisses et mondiaux, qui font de l’Helvétie le champion du monde du marché où les vins importés sont les plus onéreux!

Dans le rétroviseur, une séquence «émotion», que m’avait commandé le magazine en ligne les5duvin: la voici, qui remonte donc à près de 50 ans!

On retiendra de ma collaboration à cette coopérative virtuelle, volontariste et bénévole des 5 du vin quelques chroniques:

— mes dégustations de malvoisie d’Istrie et du cépage rouge local rustique, le Teran.

— la découverte de quelques vins blancs du pied du Vésuve, en Campanie, près de Naples; les 30 ans de la DOCG Taurasi, un très solide vin rouge à base d’aglianico…

la saga du Marsala, ce vin muté sicilien, «inventé» par un Anglais, récupéré par les Italiens, qui a passé le cap de ses 250 ans d’existence!

— la sortie du premier merlot tessinois de haut de gamme, signé Paolo Basso, le meilleur sommelier du monde 2013, à Tokyo.

Je collabore toujours au magazine encore!, le plus gros tirage de Suisse, le dimanche, à travers Le Matin-Dimanche et la Sonntagszeitung. Vous pouvez lire ici ma chronique de novembre… et des bulles suisses pour décembre! Puis un pinot blanc de La Côte vaudoise en février, un bordeaux régional (vaudois) de l’étape, en mars, un Calamin iconoclaste de l’icône du vin vaudois, Louis-Philippe Bovard, tout juste nonagénaire en avril, puis un élève de Changins déniché à Châteauneuf-du-Pape en mai (où je fais ce qu’il me plaît!).

Mon «opus» sur les vins suisses est dans toutes les (bonnes) librairies. Et dans votre bibliothèque — qui ne l’a pas encore lu? 

Sur le site vitisphère.com, ma consœur Sharon Nagel a écrit «Pierre Thomas s’est donné comme mission d’aider et d’encourager les curieux à pousser la porte des caves aux quatre coins du pays. Entre histoire avec un grand H et familiale, il fait la part belle aux domaines en bio et biodynamie, aux femmes et aux jeunes, le tout dans une vision prospective qui positionne clairement la Suisse et ses vins dans un monde contemporain et d’avenir.»

C’est toujours le bon moment pour découvrir ma ville, Lausanne, en lecture puis à pied.

Comme «111 vins suisses», le «111 Lausanne» connaît un deuxième tirage, décidé par l’éditeur de Cologne emons:

Et vous pouvez me suivre sur Facebook, Linkedin ou Instagram…

Pierre Thomas ©thomasvino.ch

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